F. Mendelssohn (1809-1847)
Psaume 42 op. 42
Fr. Schubert (1797-1828)
Messe en Mi bémol majeur D. 950
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Laurence Guillod
soprano
Annina Haug
alto
Raphaël Favre
ténor
Frédérique Gindraux
ténor
Stéphane Imboden
basse
Cantabile
Chœur
symphonique
neuchâtelois
Ensemble
Symphonique
Neuchâtel
Renaud Bouvier
direction
« Comme un cerf altéré cherche l’eau vive, ainsi mon âme te cherche toi, mon Dieu ». Ces mots issus du choeur introductif du célèbre Psaume 42 ne sont que les premiers vers de lignes portées par les aspirations d’une âme pieuse en quête de réponses. Leur caractère idyllique et l’emphase avec laquelle ils font allusion à l’insondable ne participent-ils pas à l’expression du chemin étranger et envisagé par la vie ? Précisément celui du jeune Mendelssohn qui, composant ces airs lors de son voyage de noces, se voit à la fois démuni et impatient, porté par sa destinée.
Puis vint le chemin parcouru, celui de Schubert s’éloignant du terrestre et préfigurant la contrainte d’une éternité qui est la sienne. Le recul d’une existence vécue, comme autant de sensations et perceptions fortes, souvent impénétrables. La Messe en Mi bémol majeur D.950 contemple notre finitude, peut-être n’existons-nous que de dos ?
En collaboration avec Cantabile, Choeur symphonique neuchâtelois.